au fil de la douleur…

douleur1Qu’est-ce que les douleurs chroniques?

Elles touchent environ 15% de la population française. Elles durent depuis au moins 3 mois. Contrairement aux douleurs aiguës, elles n’ont plus une fonction d’alarme pour signaler une maladie qu’il faut soigner. Elles sont variées : migraines, fibromyalgie, lombalgie, arthrose, polyarthrite, zona… Selon la définition de l’IASP (association internationale pour l’étude de la douleur), il s’agit d’une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel ou décrit en termes d’un tel dommage.

Ses différentes composantes

  • sensori-discriminative : capacité à localiser et décrire la douleur, son intensité, sa durée
  • affectivo-émotionnelle : ressenti de la douleur, anxiété, peur d’une maladie grave…
  • cognitive : mémorisation de douleurs antérieures qui font anticiper la nouvelle douleur…
  • comportementale : manifestations verbales et non verbales (plaintes, mimiques, postures, tendance à l’isolement…)

Ses conséquences

Ce n’est pas parce que les examens n’ont montré aucun signe physiologique que cette douleur n’existe pas. Elle peut être intense et avoir des conséquences importantes dans la vie personnelle, familiale ou professionnelle de la personne: troubles du sommeil, du comportement alimentaire, anxiété, dépression, désocialisation, dépendance aux substances chimiques… La douleur constitue un véritable cercle vicieux : douleur totale

Les bénéfices secondaires

Il s’agit d’avantages, inconscients, que l’on trouve à sa douleur. On n’a pas  intentionnellement mal pour profiter de ses bénéfices. Ils sont souvent présents et il est important d’en prendre conscience. Par exemple, la douleur empêche de se rendre au travail, de se rendre à un repas auquel on n’a pas envie d’aller. Pour les enfants, il peut s’agir d’attirer l’attention de leur mère qui n’a pas le temps de s’occuper d’eux…

De quelle manière puis-je vous accompagner?

On se sert généralement d’échelles pour évaluer la douleur, telles que celle-ci: echelle douleurL’objectif doit être réaliste. Si vous avez des pics douloureux à 10, vous pouvez viser 3 ou 4 dans un premier temps et ça change la vie. Je vous apprends à être autonome, pour gérer seuls les pics douloureux. Parmi les outils dont je dispose, l’hypnose ericksonienne, la PNL, mais aussi  la cohérence cardiaque.

07 50 87 33 67

hypnoses 2 : l’hypnose thérapeutique

hypnose_therapeute_femme

Le praticien en hypnose a suivi une formation théorique et pratique. Il respecte un code de déontologie et ne peut donc pas faire n’importe quoi avec son client.

2 exemples d’hypnose thérapeutique :

  • L’hypnose traditionnelle se rapproche de l’hypnose de spectacle : c’est celle que Freud utilisait. On dit que le praticien se trouve en « position haute » : il est autoritaire et utilise des suggestions directes sous forme d’ordre (ex. : « Détendez-vous », ‘Fermez les yeux »).
  • L’hypnose ericksonienne (qui doit son nom au psychiatre Milton Erickson mais ce sera l’objet d’un autre article) fait partie des thérapies brèves (généralement de 2 à 10 séances pour atteindre un objectif). Le praticien est en « position basse » : il guide le client, l’accompagne dans le changement sans rien lui imposer. Les suggestions sont indirectes et permissives (ex. : « Vous pouvez peut-être vous détendre », « Vous pouvez peut-être fermer les yeux ou les laisser ouverts »). Cette hypnose est respectueuse de la personne.